Les champs de tir
Deux champs de tir accolés dans le sens de la longueur, avec une capitale de tir et une zone dangereuse commune, sont mis en service pour :
- jusqu'à 400m, des tirs individuels
. d'instruction sur cibles rondes,
. de combat sur silhouettes d'homme debout ou à genoux.
- jusqu'à 700m, des tirs collectifs
. sur tous types de cibles de combat.
Un régime intérieur fixe les modalités d'exécution des tirs et les consignes diverses ; à titre d'exemples, quelques extraits :
- les armes autorisées sont :
. les fusils Mle 1866, Mle 1866-1874, Mle 1886, Mle 1886 - M93.
. les mousquetons d'artillerie Mle 1874 et Mle 1892.
- les armes interdites sont :
. les révolvers Mle 1873 - 1874 - 1892.
. les mitrailleuses Hotchkiss Mle 1900 et 1914.
. le fusil-mitrailleur CSRG Mle 1915.
- sur le pas de tir individuel, le nombre maximal de tireurs est de dix.
- avant le début du tir, un fanion rouge est hissé sur la butte de tir.
- dans l'abri des marqueurs (2 par cible), le port des lunettes de cantonnier est obligatoire.
Un régime extérieur fixe la réglementation de la circulation dans la zone dite dangereuse :
- il indique le début des tirs, une demi-heure avant leur exécution, par 3 coups à blanc à 5 minutes d'intervalles et la sonnerie de "la retraite".
- dans le cas où le tir devrait être suspendu, l'annonce sera faite par la sonnerie "cessez le feu", et la reprise du tir par la sonnerie "commencez le feu".
- la cessation finale du tir est indiquée au clairon par la sonnerie "cessez le feu" suivie de "La Berloque".
Cette présentation succinte n'est que la synthèse du registre des consignes du champ de tir de la Place de Remiremont, extrémement détaillé et qui ne peut donc être présenté dans sa totalité.
Ce champ de tir remplace celui de la Grange Marguerite (1450m), situé sur le plateau de La Demoiselle, entre le bois du Bambois et la forêt de Humont, et abandonné en juillet 1896.
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