le casernement

  

Retour

En temps de guerre, ce sont les latrines, lieux d'aisance sommaires, sans intimité, qui sont utilisées.

On y accède par une gaine protégée en liaison avec le casernement ; elles sont situées dans le talus extérieur du massif central, le long de la rue des remparts, à hauteur du poste optique. Les sièges sont dits "à la turque", avec un maximum de ventilation par deux vastes puits d'aérage. Chaque siège a un clapet de fermeture pour éviter la remontée des gaz de fermentation.

Elles comprennent deux pièces accolées sans séparation :

            - la première à 7 sièges est réservée aux hommes de troupe, à raison d'un siège pour 70 hommes.

            - la seconde à 3 sièges est réservée aux officiers et sous-officiers.

Une fosse fixe de 7m de profondeur reçoit les excréments : elle doit être vidangée par une entreprise spécialisée ( pompe de vidange ).


L'éclairage est assuré par deux lampes à huile suspendues à des crochets.


En temps de paix, c'est un édicule Goux, du nom de son concepteur, qui est utilisé.

Il s'agit d'une petite construction en fer galvanisé, surélevée, à 5 compartiments ou postes auxquels on accède par une échelle métallique. En dessous, se trouvent des tinettes, vastes réservoirs pour les excréments. Un paysan local vient les relever régulièrement.

Placé devant les latrines, il est utilisé par les sous-officiers et les hommes de troupe.


Une variante d'édicule en ciment armé à deux postes et réservé aux seuls officiers se trouve sur la rue des remparts, à hauteur de la traverse-abri n°6


A chaque édicule, est associée une pissotière murale, légèrement en retrait.


Extrait du "Traité d'hygiène militaire"

Des baquets de propreté sont répartis judicieusement dans le fort ; il est interdit d'uriner ailleurs que dans ces seaux.

En cas de prise sur le fait :

            - un officier est mis aux arrêts

            - les hommes des grades et de la troupe sont cantonnés en salle de Police.

Lieux réservés aux besoins naturels

baquet de propreté